logo

MÉMOIRES VIVANTES

MÉMOIRES VIVANTES.  Auteur : Nataraj, Robert Éthier
- Éditeur : Laforest Éditeur (non édité). Parution : 1999 –

Que ce soit à travers nos peurs, nos aversions, nos passions ou nos maladies, la passé nous parle. Il n’existe aucune séparation entre tout ce que nous avons vécu, que ce soit dans notre petite enfance ou dans nos vies antérieures. Tout demeure vivant en nous et continue de participer à notre quotidien. Mais nous n’en sommes pas prisonniers.

Comment retrouver la piste de tout notre passé ? Comment entrer en contact avec nos mémoires vivantes ? Comment agir sur elles ? Comment se guérir de leurs charges… bien au delà des limites illusoires du temps et de l’espace ?

La souveraineté individuelle passe par la guérison et l’intégration de toutes nos mémoires… toujours vivantes.

Croyez-vous aux vies antérieures ? …

Question qui soulève automatiquement, chez ceux qui la reçoivent, le désir de prendre position dans leurs croyances profondes.

Question qui soulève également une gamme d’émotions pouvant aller de la peur au refus total d’en aborder le sujet, ou encore de la joie à l’insatiable besoin de savoir qui on est, d’où on vient et quel est le but de cette grande aventure.

Mais comment être vraiment certain ?…

Une chose est certaine, nous sommes, vous et moi, incarnés en ce moment
sur une planète que l’on appelle la Terre.

Une chose est certaine nous sommes, vous et moi, nés de l’union d’un homme et d’une femme, et, au fil des années, nous avons appris à marcher, à parler, à lire et à écrire. Nous avons également appris à entrer en relation avec le monde environnant, parents, frères et sœurs, amis, amies, professeurs, employeurs…

Une chose est certaine nous avons vécu , vous et moi, une multitude d’expériences plus ou moins agréables dans lesquelles nous avons tiré une multitude de conclusions plus ou moins positives sur nous même : « Je réussis tout ce que j’entreprends. » , « Aimer est synonyme de blessures. » , « Je dois m’oublier pour plaire aux autres. » , « Je suis chanceux en amour comme en affaires. », « On ne peut faire confiance à personne. »…

Une chose est certaine nous sommes, vous et moi, le résultat des conclusions
que nous avons tiré tout au long de notre vie. Notre corps transporte ces conclusions comme un vêtement fait« sur mesure ». Mais ce vêtement vous permet-il d’exprimer qui vous êtes réellement ? Êtes-vous pris dans des jeux de rôles ? Donnez-vous facilement votre pouvoir aux autres ? Portez-vous des peurs incontrôlées, incontrôlables ? Avez-vous parallèlement une grande facilité d’élocution ? Possédez-vous un talent artistique qui vous amène à vous demander d’où peut bien venir toute cette créativité ? Avez-vous de la facilité avec d’autres langues que votre langue maternelle ?….

Peut-on être certain que tout ceci n’est le résultat que de cette vie-ci ?

Et si c’était vrai ?…

Si l’existence des vies dites antérieures était réelle…

Nous pourrions, vous et moi, comprendre d’où viennent ces peurs incontrôlées et agir sur elles… Nous pourrions trouver d’où vient cette conclusion qui veut qu’aimer est synonyme de blessure et guérir cette croyance… Nous pourrions découvrir dans quelle vie, dans quel contexte nous avons donné ou abusé de notre pouvoir
et agir sur ce conditionnement…

Nous pourrions également, vous et moi, recontacter les mémoires des vies où nous étions en pleine possession de tous nos moyens, vies dans lesquelles nous avions développé nos qualités, nos forces et puiser à même ces ressources
pour améliorer notre existence actuelle…

Qu’on y croit ou non, ces mémoires sont toujours bien vivantes, là, à l’intérieur même de nos cellules et elles influencent continuellement notre quotidien. Certaines d’entre elles viennent contribuer à notre épanouissement alors que d’autres nous limitent dans notre action.

Devenir conscients de leur existence est déjà un plus dans notre vie. Choisir de guérir les blessures associées à ces mémoires c’est choisir d’améliorer la qualité de notre existence, c’est devenir maître de notre vie, ici-maintenant.

L’intégration Mémorielle, tel qu’abordé dans cet ouvrage, est un outil d’intervention qui va bien au delà de la simple curiosité à savoir qui nous avons pu être et quels exploits nous avons bien pu accomplir.

C’est avant tout un outil de guérison très puissant nous permettant de nous libérer des charges du vaste passé de notre âme et d’être dans toute la grandeur de cette expression.

 

- Thèmes d’entrevues

Ma vie : Un voyage parmi tant d’autres

Les vies après la vie, les vies avant la vie … Illusion ou réalité ? L’au-delà et l’ici-bas sont-elles deux facettes d’une même réalité. Il est possible d’ouvrir notre conscience à la Vie dans sa globalité, là où notre histoire prend tout son sens.

L’intégration Mémorielle : Outil de guérison

Rien ne sert de voyager dans nos mémoires si notre intention première n’en est une de guérison, d’évolution et de libération tant personnelle que transpersonnelle. L’Intégration Mémorielle est un outil d’une grande puissance capable de guérir les blessures de notre vaste passé pour nous ouvrir à toutes nos potentialités tant au niveau de notre santé physique, intellectuelle, psychologique, qu’émotive. Comment se déroule une rencontre individuelle en Intégration Mémorielle ?

La maladie : nouvelles pistes de réflexions

Trop de gens sont dépourvus devant leurs problèmes de santé, ne sachant plus où trouver des réponses à leurs questions, de remèdes pour calmer leurs douleurs. Lorsque plus rien de marche, lorsque plus personne ne peut nous aider, serait-il temps de s’ouvrir à autre chose, d’aller voir au delà de notre corps physique, d’aller voir plus loin que cette vie-ci ?
Nos vies antérieures peuvent-elles cacher la clé que nous ne réussissons pas à trouver ?

 

 


LIVRE KARMA / JÉROME ANGEY /  MARIE LISE LABONTÉ

Introduction de Jérome Angey

Dans les années 1995, j’avais entendu parler de l’école Anschma© à travers la rencontre de personnes qui avaient suivi des séminaires. Elles témoignaient que, depuis, leur vie avait changé. Leurs yeux s’étaient ouverts, leur sensibilité s’était accrue, elles étaient dorénavant impliquées dans leur évolution de conscience. Cela a grandement éveillé ma curiosité. J’étais moi-même dans une quête spirituelle, imprégné par la philosophie et la culture indiennes, pays où j’ai travaillé comme guide touristique pendant plusieurs années.
Cette école a été pour moi un relais entre les connaissances orientales et la compréhension de la structure énergétique que je souhaitais développer. Le manuscrit Mémoires vivantes a beaucoup attisé ma curiosité ; j’ai commencé à rechercher des liens dans mon histoire, à prendre en considération la notion de mémoires vivantes qui sommeillent en nous. A l’âge de 20 ans, en posant pour la première fois les pieds en Inde, j’avais eu le sentiment incroyable d’être arrivé dans un monde connu. Fait étonnant, dès mon arrivée, le mot « Darjeeling » a commencé à résonner régulièrement dans la tête. Je ne connaissais rien de ce lieu, mais c’était devenu une évidence : il fallait que je m’y rende au plus vite. Dès le lendemain, je me suis allé à la gare pour acheter un billet de train pour Darjeeling, sans savoir que ce voyage allait durer deux jours et demi.
Arrivé sur place, j’ai pris conscience que le site se situait à 2 000 mètres d’altitude. Je suis rapidement tombé malade, pas préparé ni équipé pour le froid. Plus tard, en réfléchissant à cet étrange appel, j’ai eu l’intuition d’avoir été moine dans cette région. En y retournant, je cherchais inconsciemment à me réapproprier une partie de mon âme. Je n’avais pas pris en considération le fait que nous puissions être séparés de parties de notre âme, comme des morceaux éparpillés d’un puzzle. La signification des termes « intégration mémorielle » prenait tout son sens.

Pendant des années, j’ai été dérangé par les séparations hiérarchiques que représente le système de caste indien. Pourtant, moi-même, j’en bénéficiais : par la couleur de ma peau, j’étais mieux considéré que d’autres. Je cherchais comment expliquer ce système aux groupes touristiques sans créer de réactions (les Français sont réputés pour leur esprit critique inépuisable !). Ce système hiérarchique a existé en Europe pendant les monarchies, et perduré jusqu’à peu. La Révolution française n’a pas suffi à instaurer le principe d’égalité tant attendu. Les clivages associés au droit du sang ont été remplacés par les différenciations sociales riche/pauvre, cultivé/inculte. Constatons que ni la richesse ni la position hiérarchique ne donnent accès à la paix du cœur et à l’harmonie. Seules des retrouvailles avec les mystérieuses ressources intérieures affranchissent l’être de ses limites.

Comment expliquer ces différenciations appliquées entre les êtres humains ? À l’origine, toutes les âmes sont issues de la Source, identiques dans leur nature divine. En expérimentant la vie dans la forme, elles demeurent égales en potentiel. Toutefois, elles ne seraient pas égales en droit, suivant ce qu’elles auront manifesté dans le temps et l’espace.
Tentons de transcrire cette réalité en prenant l’exemple d’un groupe de personne. De jeunes étudiants suivent une classe de musique. Ils apprennent depuis un an à jouer du violon. Dès le début du stage, des aptitudes et des difficultés se révèlent. À la suite de cet apprentissage assidu, quelques élèves sont bons, d’autres dans la moyenne, et il se peut qu’un étudiant se démarque du groupe. Il semble qu’il soit totalement à l’aise avec l’instrument, il parvient à sa maîtrise plus rapidement que les autres et avec moins d’efforts. Comment expliquer cette aptitude ? L’âme de cet élève pourrait avoir été un musicien dans une autre vie. En reprenant un instrument, il retrouverait naturellement la mémoire de ses anciennes capacités. La réponse a du sens, à condition qu’elle ne soit pas utilisée pour comparer les êtres humains. Cela peut amener à vivre une forme d’injustice de conclure que untel serait doué mais pas l’autre. Nous avons tous le même potentiel, mais dans le temps linéaire nous constatons des différences. Il n’y aurait finalement pas de dons, du moins pas de ceux qui seraient induits par une puissance extérieure à soi. Il n’y a pas non plus d’élu qui serait sélectionné. Les facilités qui apparaissent dans la vie sont le fruit de précédents apprentissages, de travail, de pratique, d’expérimentations, d’épreuves résolues, tous accomplis à un moment donné des vies manifestées de l’âme.
Dans ma quête de compréhension, ce constat m’a presque rassuré : tout proviendrait donc d’un long cheminement individuel et graduel. Néanmoins, le libre arbitre demeure, la personnalité peut en tout temps édifier ses propres pièges et trébucher. Nous pourrions nous satisfaire de ces facilités en pensant que nous sommes arrivés quelque part, alors que la vie nous invite à poursuivre notre évolution. Il faut également prendre en considération que rien n’est acquis de façon systématique. Les connaissances, les qualités expérimentées dans le passé sont vécues différemment à travers les époques, les contextes. La personnalité à toujours le choix de nier ou de refuser un don. Dans une nouvelle incarnation, un ancien grand sage pourrait se laisser totalement happer par une histoire d’amour qui le fera souffrir….

Avant-propos de Marie Lise Labonté.

Un jour, en l’an 2000, j’étais assise avec mon mari, Robert Ethier, sur une plage en République dominicaine. Je le sentais triste, alors je l’ai questionné sur son état. Il m’a tout simplement répondu qu’il avait reçu une lettre d’un éditeur français à qui il avait proposé son livre et qu’il avait essuyé un refus. Regardant la mer, il me ajouta : « Mon livre est mort ». J’ai réagi face à son défaitisme et je lui ai rétorqué qu’un seul refus ne faisait pas mourir une œuvre. Ce que j’ignorais alors, c’est qu’il allait décéder quelques jours plus tard.

Dans ma pratique de psychothérapeute corporelle, j’ai pu constaté que les mémoires de vies antérieures sont bien là, présentes dans notre corps, notre chair. Lorsque je vivais à New York, j’avais des patients qui, à travers l’exploration psychocorporelle, revivaient des mémoires d’autres vies. J’accueillais leurs mémoires et la description qu’elles leur inspiraient sans les juger, avec émotion, jusqu’au moment où ils s’en libéraient définitivement. Pour ma part, dans ma formation jungienne, j’ai appris que toute mémoire a sa place et qu’elle est avant tout l’expression symbolique de l’inconscient de mon patient.

À l’époque, en 1980, à New York, il existait beaucoup de thérapies spécialisées dans la libération des vies passées et, un soir, je suis allée assister à une conférence donnée par un célèbre psy sur l’importance de libérer les vies passées, qui influencent notre existence. Cette conférence était accompagnée d’une démonstration qui, pour moi, fut spectaculaire. J’étais assise devant l’homme qui s’est offert comme modèle, et je l’ai vu, dans ses gestes, littéralement accoucher d’un bébé en revivant la mémoire traumatique d’une vie où il avait perdu un enfant en couche. Ce fut très impressionnant, car ma connaissance du corps me mettait devant l’évidence que celui   de cet homme ne mentait pas. J’ignorais alors que, des années plus tard, je serai le canal de transmission d’une méthode pour non seulement éveiller les mémoires de vies passées, mais surtout les guérir. Car c’est ce qui est le plus important….

 

 

VOIR LE COMMUNIQUÉ : voir

VOIR LES INTERVIEWS : voir

COMMANDER LE LIVRE : voir


Les enseignements diffusés depuis 1990 ont permis l’élaboration de la méthode « Intégration Mémorielle Anschma© ». Voir la formation 

 

 

Comments are closed.

X